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Double rêve
16 février 2010

chapitre 2

Il était trois heure du matin, il me restait donc trois heure vingt à dormir, et je ne voulais surtout pas retourner dans mon rêve. Quoi que... pensais-je en me rendormant.

Je rouvris les yeux réveillée par une main me secouant doucement l'épaule, mais me retrouvant face à Elouan, je les refermais aussitôt, comptais jusqu'à dix et les rouvris. Mais non il était toujours là.

" Quoi ? " Râlais-je.

" Il faut partir. Les flics ne vont pas tarder à rappliquer à la salle et à trouver d'où vient le tir. "

Je me relevais, enfilais la tenue qu'il me tendait, et me dirigeais vers la porte sans vraiment faire attention au fait que tout était nettoyé. Plus de douille et je supposais plus de trace de nous. J'évitais donc de toucher quoi que ce soit en quittant la chambre. Notre accord devait tenir à ça : je tuais il nettoyait.

Je ne dis pas un mot jusqu'à notre retour à l'appartement.

" Ecoute, je dois sortir, je dois souffler. " Lui dis-je.

" Non ! Ce n'est pas son jour ! " Explosa t-il.

" Pardon ? " Lui demandais-je.

" Si tu sors tu ne prend pas ton téléphone. " Se buta t-il.

" Je ne vois pas où tu veux en venir ? "

" Arrête ! Je sais très bien que quand ça va pas tu le retrouve ! " S'énerva t-il.

" Elouan. " Lui dis-je en m'approchant de lui. " Je ne veux retrouver personne, je veux juste sortir prendre l'air. "

Je lui parlais comme on rassure un enfant. Je ne savais pas de quel autre il parlait, je ne savait même pas si il y avait un autre ! Tout ce que je voulais c'était sortir prendre l'air, même mieux c'était sortir de ce putain de rêve ou cauchemar je ne sais pas trop.

" Je t'accompagne. " S'obstina t-il.

" Non. "

" Je peux t'accompagner ? " Demandat-il, changeant de stratégie.

" Ok. " Abandonnais-je.

Je n'avais jamais su lui résister bien longtemps, et puis demander si gentiment..

" On fait quoi alors ? " Me demandat il.

" Déjà je me change. On va faire les magasins et manger des trucs bien gras et bien calorique, mais réconfortant. "

Je partis dans la chambre accompagnée par son rire, pour troquer mes vêtements noir par un jeans brut, une superbe paire de Jimmy Choo et un simple débardeur vert pomme.

" On peux y aller ! " Lui dis-je.

" Tu veux commencer par quoi alors ? Nourriture ou shopping ? "

Je me concentrais sur mon ventre, pour voir si il supporterait que je mange sans tout rendre, mais à mon grand étonnement je m'aperçus que je mourrais de faim.

" On mange ! "

" Tu veux manger où ? " Me demandat-il.

" Je te laisse me guider à travers la ville ! Tu es mon guide pour la journée ! "

Il m'amena dans un petit restaurant italien où on servait des pâtes succulente, puis nous avons parcouru les magasins de la rue piétonne, mais dans la main, heureux d'être nous. Puis nous sommes rentrés.

" Tu m'as fait peur... " Lança t-il la voix tremblante.

" Pourquoi ? " Le questionnais-je.

" J'ai cru que tu voulais aller le voir, car je sais que tu te sens mieux avec lui. " M'avoua t-il.
" Mais de qui tu parle ? "

" S'il te plait... " Dit-il d'une voix lasse.

Je ne comprenais rien à tout cela et je ne voulais pas m'éterniser sur ce sujet. Je m'approchais de lui, pour voir une larme couler le long de sa joue. Il n'avait jamais eu honte de pleurer, et je crois que c'est à cause de sa sensibilité que je l'ai aimée. Je me mis sur la pointe des pieds prenant appuie des deux mains sur ses épaules pour lécher cette goutte salé. A peine mon geste fini ses lèvres prirent les miennes, avide, gourmande et légèrement brutale comme pour me faire payer quelque chose. Il me souleva et se dirigea en de grande enjambés vers notre chambre.

Il vibrait de désir et de colère contenu. Il me déposa sur le lit, tira sur mon jean, qui s'entortilla autour de mes chevilles, et arracha la bretelle de mon débardeur, dévoilant un sein dressé par l'envie de sentir sa bouche. Il mordilla mon téton offert, me faisant osciller entre la douleur et le plaisir. D'un coup il me retourna sur le ventre, me coupant un instant la respiration, et me pénétra d'un coup sec. Son sexe était tel le vengeur, affirmant son pouvoir sur son territoire. Je sentis une larme couler sur mon dos. Il se fit plus doux, me parcourant de baiser entre les omoplates, s'excusant à demi mots.

Il se retira, me laissant pantelante et déposa sur tout mon corps caresse et baisers. Doucement il m'enleva mes chaussures et mon jeans. Il me retourna, souleva ma jambe pour la déposer sur son épaule, et me pénétra tout en douceur. Fermant le yeux je me laissais aller à ce moment de pur délice. Je le sentais venir en moi, lentement. Il me faisait hurler, revenant en force d'un coup de reins puissant. Enfin, il jouit, dans un cri de gloire. J'avais hurler, j'avais supplier, et mon Dieu oui je l'aimais...

Je m'endormis dans ses bras. Pour me réveiller avec un :

" Chérie ? Tu ronfle, retourne toi ! "

Putain la chute ! Oui j'étais bien de retour chez moi, fini le rêve ! Retour à la réalité. Je me tournais vers le réveil, six heure, dans quinze minute il sonnerait l'heure de se lever,mais je n'avais plus envie de rester allongée. Je me levais en pensant " hé voila une journée de merde qui s'annonce ! " .

Ca ne vous est jamais arrivée de vous dire dès le réveil que vous seriez mieux dans votre lit ? Avec cette petite voix disant " Vas y, reste au lit appèle ton boss et dis que tu es malade ! " mais non, chaque fois vous y allez quand même ! Et neuf fois sur dix vous aviez raison, c'était bien une journée de merde !

Je passais la journée dans les vapes avec un mal de tête carabiné. Les gosses que je gardais étaient infernaux et je me voyais déjà les noyer pour avoir la paix ! Mais les parents n'auraient pas étaient content je crois... Je zapais le coup de fil à chéri pour le réveiller et eu droit a tout un chapelet de question, tu me trompe, pourquoi tu m'a oubliée, ca va pas ? Si ca va mais la c'est bon lâche moi c'est juste que ce n'est pas mon jour ! Trop dur a comprendre pour toi ?

Ma journée fut interminable, et minable même! Faites moi penser à jouer au loto pour gagner et rester à rien foutre les jours où j'ai pas envie de me lever.

En rentrant à la maison je n'avais envie de rien. Pas envie de télé ou même d'écrire, pas envie d'aller discuter sur le net avec mes fofolles, juste envie de prendre un bain, de me coucher et de dormir...

Dormir...

" Hé la marmotte ! On se réveille ! Il est midi, tu vas pas passer toute ta journée au lit ! "

Pas possible ! J'avais laissée mon rêve en suspend - ou presque - et je retrouvais mon Apollon une tasse de chocolat fumant à la main.

" Salut toi ! " Lui dis-je tout sourire.

" Bien dormis ? " Me demandat il.

" Moui, nuit trop courte et cauchemar pas possible ! "

" Bon, moi je dois filer. J'ai une filature avec reconnaissance de lieu et tout le tralala ! "

" Encore un mafieux à plomber ? "

" Non une femme adultère ! Faut pas se marier avec un vieux douteux parce qu'il a des sous ! " Dit-il en riant.

Il prévoyait de tuer quelqu'un en riant... Comment étions nous descendu aussi bas. Même très bas je dois dire, car cela ne me faisait ni chaud ni froid. Après tout elle s'était mis le pied dans la tombe toute seule...

" Je t'ai mis ton agenda sur la table du salon. A par ta séance à la salle de muscu tu n'as rien de prévu aujourd'hui. "

Il se pencha vers moi me donna ma tasse en même temps qu'un baiser et parti en lançant un " A ce soir ! "

Salle de muscu ? Moi ? Piou c'était vraiment un rêve, j'avais toujours détesté le sport ! Je me levais en sirotant mon chocolat plus tiède que chaud à présent ! J'allais au salon consulté mon agenda, et rien... A par du sport bien sur ! Bon j'avais court dans une petite heure et ça ne me ferais pas de mal de transpirer, même en rêve ! Je trouvais dans la couverture de l'agenda une carte avec un nom et une adresse de salle sport. Je supposais que ça devait être la mienne. Oui en même temps mon nom était écrit dessus ! Je courus dans la chambre à la recherche d'un sac de sport que je trouvais immédiatement dans le dressing. J'enfilais une tenus vite fais et partis en direction du parking, priant pour que ma voiture ai un GPS.

Je trouvais facilement ma salle, guidé par la voix sensuelle de mon TOMTOM. Difficile de la loupée ! Un abonnement ici devait me couter les yeux de la tête ! Je laissais les clés de ma Mercedes au voiturier et entrais dans ce palace de la sueur. Je m'attendais presque à voir du personnel arriver pour m'éponger le front à la moindre goutte de sueur, un peu comme dans ses resto chic où on vous vide le cendrier à la moindre cendre.

" Bonjour Maïa ! Pile à l'heure ! " Me dit un superbe mannequin aux lèvres gonflées de collagène .

" Oui, vive les voiture rapide ! " Lui répondis-je. Non mais on n'avais pas garder les cochons ensemble ! Et je doutais fortement que cette bimbo soit de mes amis ! Alors de là à me tutoyer.

" Le sauna est libre depuis trente minute, et personne n'a réserver en même temps que toi. Tout à était fait selon tes souhaits. "

" Merci, Shilla. " Dis-je en lisant son nom sur son badge. Quel prénom étrange ! " Le sauna c'est par où ? " Lui demandais-je tout en sachant que cette question devait lui paraitre bizarre.

" Tu prend l'ascenseur, premier étage au fond du couloir à gauche. " Mais non elle était restée stoïque, c'était limite si elle me faisait pas flipper !

" Merci. " Lançais-je en me dirigeant vers l'ascenseur.

J'adorais déjà ma séance de sport !Un sauna ! Et que pour moi ! Le pied. Alors dernière porte à gauche... Je poussais la porte pour me retrouver dans un petit vestiaire donnant sur ce qui je supposais être le sauna. Je me déshabillais et jetais toute mes affaires pèle-mêle dans le premier placard venu. Et c'est en tenu d'Eve que j'entrais dans une pièce brumeuse et surchauffée ! Un vrai régal. Je m'allongeais sur une banquette en bois quand une voix d'homme me fit sursauter.

" Tu en as mis du temps... "

Je fis un bond me mettant immédiatement debout. Une main protégeant mes seins et l'autre mon sexe. Et tout cela en hurlant bien sur !

" Arrête ! Tu vas faire venir cette curieuse de Shilla avec tes cris ! "

Je me calmais immédiatement, je ne sais pas pourquoi, mais je ne voulais pas la voir débarquer ici. Je ne sais pas ce qui clochait en elle, si ce n'est ses lèvres trop gonflées, mais elle me foutais les jetons.

" Qu'est ce que vous faites ici ? " Demandais-je d'une voix encore tremblante par la surprise.

" Hou ! " Gloussa t-il. " On se vouvoie maintenant ? "

" La plus part du temps, oui, je vouvoie les gens que je ne connais pas ! " Ironisais-je.

" Tu veux que je te fasse voir à quel point on se connaît choupinette ? "

La j'étais totalement perdue ! Donc apparemment je le connaissais et c'était tout a fait normal qu'il me retrouve nu dans un sauna. Mais quelle vie/rêve je menais ?

" Apparemment on se connait. Mais voilà en fait j'ai comme un gros trou de mémoire et jusqu'à hier je ne me rappèle de rien. Vous êtes... ? "

" Misha. Ton amant. Ton ami. Ton confident. Et aussi ton comptable accessoirement. "

" Je couche avec mon comptable ? " Je m'imaginais déjà un homme de petite taille, la quarantaine bien sonné, maigrelet avec un petit bidon et le crane dégarnis... Qu'es-ce qu'il ne fallait pas faire pour avoir une comptabilité irréprochable !

" Tu as pris un coup sur la tête ? Une mission qui à mal tourné ? Elouan a t il était violent ? " Au fur à mesure qu'il énonçait les possibilitées, sa voix prenait des accents colérique jusqu'à finir par un grondement.

" Non, non. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé... "

Il s'approcha de moi et je vis une forme à travers l'épaisse fumé du sauna. Premièrement il n'était ni petit ni maigrelet. Puis il se retrouva face à moi. Une superbe crinière brune aux boucle lui caressant les épaules. Des yeux d'un noir si profond dans lesquels j'aurais pu me perdre. Et son ventre n'avais rien de bedonnant !

Instinctivement je levais la main pour la pauser sur son ventre. Dans ma tête je me disais que c'était pour le maintenir à sa place mais une petite voix me soufflait " Ouahhh on en mangerais ! ". Je ne laissais pas mes yeux courir plus bas, car si il était aussi bien proportionner en dessous de le ceinture je ne sais pas si j'aurais résister à poser la main sur son sexe... Et là pas d'excuse possible, genre c'est pour le maintenir a distance !

Il se rapprocha un peu plus, ma main glissant d'elle même de son ventre à sa hanche. Je relevais la tête pour ne pas être tentée de regarder plus bas. Il se rapprocha encore, et l'inévitable se produisit : son sexe frôla mon ventre, faisant monté une vague de désir irrésistible. Je relevais un peu plus la tête pour pouvoir le fixer droit dans les yeux et lui dire ses quatre véritées, mais je n'en eu pas le temps. Ses lèvres plongèrent sur les miennes en un baiser si doux que j'y répondis en fermant les yeux. Je me laissais aller contre son torse musclé et eu un sursaut en sentant son énorme érection. Je lâchais ses lèvres pour regarder se dont mon ventre avait eu l'aperçu. Une seule expression me vint " Oh My God ! ". Je reculais un peu plus mon regard allant de son visage a son sexe.

" Mais jamais tu ne pourra mettre ça en moi ! " M'exclamais-je prise d'une légère panique.

" C'est ce que tu m'a dis la première fois qu'on a fait l'amour. " Tenta t-il de me rassurer.

" Je ne suis pas sure... " Tentais-je de répondre, obnubilé par la taille de son sexe. Donc oui, il était superbement proportionner !

Je reculais jusqu'au banc où je m'étais allongée quelque instant plus tôt. En une enjambé il fut sur moi, me prenant dans ses bras, m'empêchant de parler avec ses baisers. Ses mains étaient partout à la fois, sur mon ventre qu'il caressait, mes seins qu'il pinçait jusqu'à me faire crier... Puis sa bouche pris le relais. Il me suçât la pointe des seins pendant que ses mains pétrissaient mes fesses. Puis il descendit jusqu'à mon nombril où il joua avec mon piercing pendant que de ses doigts écartait délicatement mes lèvres pour aller joue avec mon clitoris. A ce moment là j'étais déjà prête à l'accueillir, mouillant de désir, d'envie, de peur... Puis il se mit à genoux devant moi et sa tête vint entre mes cuisses. Je relevais une jambe pour la pauser sur son épaule. Il me pénétrait avec sa langue et me titillait du pouce, puis se fut l inverse. Sa langue vint jouer avec mon clitoris pendant qu'il introduisant un doigt puis deux. Au troisième doigts mes jambes vacillèrent et je me retrouvais à genoux face à lui. Il s'assit par terre, me pris par la taille et m'assis sur lui. Je pourrais toujours dire que j'avais fait du yoga : position du lotus !

Il me souleva et m'empala sur lui centimètre par centimètre. J'eus un petit cri de surprise qui se transforma très vite en cri de plaisir. Il me fit jouir en un temps record, me baillonant les lèvres des siennes pour étouffer mes cris. Il se redressa me tenant dans ses bras toujours empalé sur lui pour me mettre contre le mur et continuer à me faire crier de plaisir. Puis je le sentis jouir en moi. Je laissais alors me tête reposer son épaule le souffle court.

Nous sommes restés là, dans les bras l'un de l'autre. Je pouvais sentir son sexe vibrer en moi, comme des répliques après un séisme. Il se retira en douceur, s'assit sur le banc et me mis sur ses genoux comme on berce un enfant.

" Raconte moi tes rêves. " Me demandat-il.

" Ca a commencé il y a deux jours. En fait c'est mon deuxième jour dans cette vie. " Dis-je d'une voix si basse que je doutais qu'il m'aie entendu.

" Et quand tu t'endors ici, tu te réveille ailleurs ? " Questionna t-il.

" Non ce n'est pas exactement ça... Je me réveille moi mais je ne suis pas le moi d'ici ! Comment te dire, je pense que dans mon rêve, je suis toujours moi mais que à moment donné, dans mon passé, j'ai pris deux direction différente. C'est fou hein ? "

" En gros c'est comme si tu avais deux vie ? Dans les deux tu est toi, mais il y a comme une pâte d'oie sur la route de ton passé ? " Demandat-il sans aucune trace de moquerie dans la voix.

" Oui ! Oui c'est tout à fait ça ! J'ai une vie où j'ai quittée Elouan. Je suis mariée, j'ai des enfants, un métier qui ne me plait pas... Une routine qui me tue en quelque sorte. Et puis il y a ici, où j'ai encore ma taille de guêpe, un métier plein d'adrénaline, Elouan fait toujours parti de ma vie. Hé bien sur il y a toi aussi ! "

Je me perdait dans mes explications et je m'attendais à chaque minute qu'il me regarde en explosant de rire et en me traitant de folle. Mais rien de tout cela, il déposa un baiser sur mon nez, me serra un peu plus fort et enchaina.

" Tu lui en à parler ? "

Je supposait que ce "lui" devait être Elouan.

" Non, je n'ai rien dit. " Répondis-je piteusement.

" Bien. Tu es tueuse à gage depuis à peu prés trois ans. Avant cella nous étions tout les trois, Elouan toi et moi, des mercenaires. Nous sommes partie de la régulière après un de tes nombreux coup de gueule. Elouan avait des contacts, nous avons fait nos preuves, puis tu a voulu te poser et gagner un peu plus. Nous t'avons suivi tout les deux. On est amants depuis un peu plus d'un an. Un soir où je t'ai sauvé la vie et que lui n'était pas là... " M'expliqua t-il.

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Commentaires
S
j'adore ton histoireeeeeeeeee<br /> é jatt ac impatience la suite!!!!!!!!!!!!<3<3<3
Double rêve
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